La grande détresse des veaux laitiers.

La grande détresse des veaux laitiers.

Plaidoyer pour des aides PAC destinés à améliorer leur sort.

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L’industrie laitière refuse encore d’admettre son entière responsabilité pour les veaux qu’elle fait naître en tant que sous-produits du lait, et le grand public ne s’est pas encore suffisamment rendu compte de l’ampleur de leur détresse. La filière lait abandonne ses veaux de boucherie à la « vitellerie », secteur sombre des productions animales.

Le Plaidoyer pour des aides PAC destinées à améliorer le bien-être des veaux laitiers de boucherie s’adresse d’abord aux conditions d’engraissement de ces veaux de boucherie. Cela interroge par ailleurs sur la cohérence à trouver entre production de lait et de viande.

Le plaidoyer présente ensuite les recherches en cours pour permettre le maintien du contact entre la vache et son veau.

Il s’agit de sortir du  déni du lien maternel. Notre espèce partage la biologie du lien maternel des mammifères avec la vache laitière à qui on enlève son veau, après une mise-bas laborieuse et douloureuse, parfois après les premières tétées.

Or, le veau n’est pas assimilable à une pomme qui tombe de l’arbre.  

D’innombrables générations de paysans ont pratiqué cet arrachement à la mère, et l’industrie moderne l’intensifie. Alors que des jeunes mamans comprennent aisément qu’il y a là un problème, la plupart des agriculteurs et autres professionnels qui tournent autour des vaches et du lait sont munis d’une carapace mentale réfutant les doutes et la douloureuse remise en question. En effet, « produire du lait » est pour eux un métier noble au service de l’humanité. Et cette profession qu’ils ont appris et qui leur a été transmis de génération en génération est considéré par d’autres comme étant dans le déni de l’amour maternel ? C’est difficile. Rendons hommage à tous ceux, pionniers, qui cherchent à trouver des solutions. Ils ont besoin d‘aides financières, d’aides de la PAC. C’est une question de dignité des sociétés humaines.

Pour en savoir plus sur le prix du lait (qui se moque des animaux) voir Fondation pour la nature et l’homme :